Le Docteur Gilles Uzzan est expert judiciaire près de la Cour d'Appel d'Amiens et donc habilité à rédiger des expertises psychiatriques ,missionné par les magistrats et les avocats.

 Il est aussi inscrit sur la liste des médecins spécialisés concernant les mesures de protection des majeurs (curatelle,tutelle).

 Si vous présentez des troubles psychologiques en lien avec :
-un accident de la route,
-un accident médical,
-une agression,
-un accident de travail,
-un accident de vie,
Votre avocat est en droit de demander une expertise psychiatrique au médecin spécialiste pour évaluer le préjudice moral et prétendre ainsi à des indemnités.

 L'expertise psychiatrique n'est pas un acte de soin mais juridique. Cette prestation n'est donc pas remboursée par la sécurité sociale.

 Les tarifs varient en fonction de la complexité du dossier.

Article paru dans L'Union

Laon : l'expertise psychiatrique au coeur des procès d'assise

Ce mardi commence une nouvelle session d’assises, avec six affaires inscrites au rôle. Les experts psychiatres y auront, comme à chaque fois, la parole. Quelle est leur mission ? Le Dr Gilles Uzzan témoigne. Avocat pénaliste, Me Arnaud Miel donne son avis sur ce travail.
D’un procès à l’autre, les questions posées à un expert psychiatre commis par ordonnance d’un magistrat (lire ci-contre) ne diffèrent pas. Elles portent sur la responsabilité pénale de l’accusé, l’altération ou l’abolition de son discernement quand il a commis les faits (homicide, viol, violences...) ou encore sa curabilité. Il en est évidemment tout autre des réponses.

Psychiatre à l’établissement public de santé mentale départemental (EPSMD) de Prémontré, le docteur Gilles Uzzan intervient fréquemment devant les Assises en qualité d’expert. Il connaît donc bien les difficultés de l’exercice. « On reste psychiatre, et on n’est pas là pour juger la personne », précise le praticien.
« Quand on est saisi d’un dossier, on reprend toute la biographie du patient, son parcours familial, professionnel, judiciaire, et quand on le rencontre, cela dure une heure ou une heure et demie. Cela demande ensuite beaucoup de réflexion », note le Dr Uzzan, qui estime à «sept à huit heures » au minimum le travail qu’il y a ensuite.
Malgré les difficultés de la tâche, « c’est une vraie passion. La collaboration avec les magistrats est très intéressante, très enrichissante, et le partage d’informations avec les autres acteurs d’un dossier, dans le respect de chacun, est indispensable. »
Selon le psychiatre, les difficultés auxquelles il est confronté sont de différents ordres. « S’agissant de la dangerosité, on se prononce à un instant T. C’est un ensemble d’éléments qui nous permet de nous prononcer sur un patient mais il y a une part de subjectivité dans notre travail », explique Gilles Uzzan.
On doit respecter le déni
« On doit aussi respecter le déni même si on a tous les éléments pour comprendre ce qui s’est passé sur le plan psychopathologique », précise le médecin, en reconnaissant que certains dossiers peuvent donner lieu à des « vrais cas de conscience, même s’il existe des garde-fous avec les injonctions de soins. Le risque zéro n’existe pas. »

Autre difficulté que pointe le psychiatre, « le procès d’Assises intervient bien plus tard après l’expertise. Cela complique un peu notre tâche quand nous venons déposer à la barre. » Le Dr Uzzan juge en tout cas que dans un procès, « il y a une responsabilité collective ».

plus d'infos : http://www.aisnenouvelle.fr/region/laon-l-expertise-psychiatrique-au-coeur-des-proces-ia16b111n211391#les-reactions

N’hésitez pas à contacter le Dr Uzzan pour toutes informations au  06 60 61 19 62.